Grégory Turpin « Chrétiens d’Orient »
Anne, Equipe FranceL’ŒUVRE
Gregory Turpin a dédié en 2016 une chanson aux Chrétiens d’Irak. Il est allé deux fois là-bas les rencontrer et chanter pour eux. En l’écoutant, nous pouvons nous laisser toucher par les prénoms cités. Pour Grégory, ils évoquent des visages, des histoires particulières.
L’ARTISTE
« Je ne fais pas de musique chrétienne, c’est l’artiste qui est chrétien », dit Grégory Turpin. Ce qui compte pour lui c’est que ses chansons expriment un regard chrétien.
Ainsi, son album s’intitule « Changer de vie ». C’est de sa soif d’engagement et de sa propre expérience que Grégory Turpin nous parle. L’artiste propose par petites touches un appel à s’engager, à sortir de soi pour aller vers l’autre. À la source de cet engagement il y a Dieu, à qui il s’adresse en filigrane tout au long de l’album et dont il a fait l’expérience radicale dans sa vie.
L’une des chansons de l’album nous parle des Chrétiens d’Orient. Elle attire notre attention sur la situation de ces chrétiens chassés de chez eux par l’Etat Islamique pour « rester fidèles à ce en quoi ils croyaient ». Gregory a eu l’occasion de les rencontrer lors de deux voyages en Irak grâce à l’association « Fraternité en Irak » qu’il soutient. Il a chanté dans les camps de déplacés et fait de vraies rencontres. Sa chanson les évoque avec des prénoms et des situations précises.
Il évoque cette expérience dans une vidéo sur le blog jeunes-cathos
Les paroles du chant « Chrétiens d’Orient »
Regardez le courage de ceux
Qui ont gardé leur amour de Dieu
Dans les rues de Mossoul
Quand les maisons s’écroulent
et qu’on ne veut plus d’eux.
Ils s’appellent Ibrahim ou Iba
Et je les ai rencontrés là-bas
Leurs sourires ont encore la blancheur de l’enfance
La douceur de l’aurore.
Je ne les oublie pas
Je m’en souviens dans mes prières
De ceux qui sont là-bas
Privés de leurs vies, de leurs terres
Je les garde en moi
Les chrétiens d’Orient sont nos frères
Entendez nos prières.
Ils ont dû fuir devant le chaos
Ils ont dû tout quitter sans un mot
Laissant leurs souvenirs.
Et leurs regards si beaux
Ne peuvent pas me mentir.
Ils s’appellent Fati ou Malika
Et aujourd’hui je porte leurs voix
Si tu le peux, entends
L’appel de ces enfants
De mes frères d’Orient.
Anne, Equipe France