Ils ont prié avec la Parole : Syméon et Anne
Réseau Mondial de Prière du Pape en France
A partir de l’évangile proposé pour mieux goûter et prier l’intention de ce mois de juillet « Prions pour les personnes âgées, qui représentent les racines et la mémoire d’un peuple, afin que leur expérience et leur sagesse aident les plus jeunes à regarder l’avenir avec espérance et responsabilité. », les pèlerins d’un jour du groupe « Prier Marcher » partagent ici ce qui a été vécu dans leur prière.
Le vieillard Syméon et la prophétesse Anne – Luc 2, 25-38
« Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. » Luc 2,25-38 Traduction AEL
- Au cours de mon temps de prière, j’ai présenté au Seigneur ma famille très diverse. Que le Seigneur me donne une parole apaisante et une parole d’espérance pour chacun d’eux. Que mon attitude soit aussi image d’espérance pour eux. J.
- En Syméon, j’ai vu l’accomplissement au bout de la fidélité. C’est pour moi un appel à vivre jusqu’au bout ce qu’il m’est donné de vivre, le don de moi-même, la tendresse, le cœur à cœur avec Jésus.
Syméon, disciple de Jésus.
Avec Anne, j’ai senti un appel à ne pas garder pour moi ce trésor, à devenir missionnaire. D. - L’Esprit saint annonce à Syméon ; il lui offre un projet d’existence. Anne ne quitte pas le temps de Dieu ; c’est là que Dieu veut me rencontrer.
J’ai senti un appel à écouter, à taire mes jugements sur les générations qui vivent autrement, et à partager avec ces jeunes qui vivent si différemment. P. - L’Esprit saint est cité trois fois. La relation de Syméon avec l’Esprit est très intime ; c’est ce qui lui permet de reconnaître Dieu en cet enfant. J’entends pour moi une invitation à me mettre toujours plus à l’écoute de l’Esprit, et à guetter et accueillir ce qui est là, dans les personnes telles qu’elles sont. F.
- Syméon est dans une attente active, avec une qualité d’attention très fine. Je demande au Seigneur cette grâce d’écouter, d’entendre et de voir. Nous sommes prévenus que cette gloire n’est pas celle de la facilité. Je suis invitée à ne pas me décourager. M.
- Syméon parle et bénit ; il est toute tendresse, de cette tendresse qui nourrit. Anne est la parole ; elle est aussi le pain qui nourrit la vie, même si le pain est souvent vinaigré des souffrances du monde. Seigneur, transforme le pain vinaigré en pain de tendresse. F.
Pour télécharger l’évangile de Luc 2, 41-51, et les pistes de méditation, cliquez ICI.
A lire aussi sur Prier avec la Parole.