L’avenir de l’humanité passe par la famille
Marie-Claire, Equipe France
En ce mois d’août, le Pape François nous appelle à prier « Pour que les décisions économiques et politiques protègent les familles comme trésor de l’humanité. » Dans son Message pour la Rencontre d’ouverture de la III ème édition du Festival de la famille à Riva del Garda, en décembre 2014, il considérait déjà l’urgence à entreprendre une réelle politique de soutien aux familles.
Écoutons un extrait de ses paroles :
[…] « Vous êtes bien conscients de la position irremplaçable et fondamentale que la famille occupe, tant dans la société civile que dans la communauté ecclésiale. L’avenir de l’humanité passe par la famille, et il faut donc lui permettre de jouer le rôle qui lui revient. Mais il n’est pas suffisant de répéter l’importance de la famille et d’affirmer ses droits: il faut considérer concrètement comment peuvent s’articuler les devoirs de la famille et ceux de la société, en particulier en ce qui concerne les relations entre vie professionnelle et vie familiale.La famille a une mission qui lui est propre, au service de ses membres, de son développement, de la vie; elle a des droits et elle a donc besoin de soutiens et de garanties pour pouvoir les exercer. D’autre part, la famille a également des devoirs envers la société, c’est-à-dire qu’elle doit offrir sa collaboration au service de la communauté. Cela est un domaine privilégié dans lequel pratiquer de façon harmonieuse la solidarité et la subsidiarité, c’est-à-dire une synergie entre public et privé, entre entreprises et familles. C’est précisément en raison de l’engagement et de la responsabilité qu’exigent le fait de mettre au monde et d’éduquer des enfants que les familles ont besoin d’une aide appropriée de la part des organismes publics et des entreprises, dans une optique de collaboration réciproque. […]
Je pense à l’élaboration des politiques familiales, à tout ce qui concerne le statut juridique et social des familles en général et l’aide qui doit être offerte à celles qui sont défavorisées sur le plan matériel et moral. En particulier, il faut porter une attention à l’emploi des femmes. De nombreuses femmes ressentent le besoin d’être mieux reconnues dans leurs droits, dans la valeur des charges qu’elles accomplissent habituellement dans les divers secteurs de la vie sociale et professionnelle, dans leurs aspirations au sein de la famille et de la société. Certaines d’entre elles sont fatiguées et presque écrasées par le nombre d’engagements et de devoirs, et ne trouvent pas suffisamment de compréhension et d’aide. Il faut faire en sorte que la femme ne soit pas, à cause d’exigences économiques, contrainte à un travail trop dur et à un horaire trop lourd, qui s’ajoutent à toutes ses responsabilités de maîtresse de maison et d’éducatrice de ses enfants. Mais surtout, il faut considérer que les engagements de la femme, à tous les niveaux de la vie familiale, constituent également une contribution incomparable à la vie et à l’avenir de la société. […]
Marie-Claire, Equipe France