L’orgue : instrument pour la liturgie et pour les concerts
Anne Passot, Réseau Mondial de Prière du Pape en FranceL’arrivée de la Reine de Saba de G.F. Haendel.
Dans beaucoup d’églises, il y a un orgue, modeste ou imposant. Celui-ci accompagne nos prières, soutient le chant de l’assemblée. C’est aussi un instrument de concert. Tous peuvent se retrouver pour l’écouter dans des répertoires classiques ou contemporains.
Avec un peu de chance, on entre dans une église au moment où l’organiste répète et on se laisse porter par la musique.
L’orgue est un instrument à vent. Un système de soufflerie amène l’air dans les tuyaux. L’organiste choisit ceux qui seront ouverts ou fermés en sélectionnant un ou plusieurs jeux. L’orgue peut disposer de plusieurs claviers dont un qui se joue avec les pieds (le pédalier).
L’orgue de Saint Eustache à Paris compte 8000 tuyaux, 101 jeux et 7 claviers. Les tuyaux sont tous différents. Ils sont habituellement disposés verticalement. Leur hauteur détermine la note. Leur diamètre, le timbre. Grâce à ses nombreuses possibilités sonores, l’orgue permet de jouer seul des œuvres composées pour orchestre. C’est aussi un instrument qui se prête bien à l’improvisation.
Chaque grand instrument est un ouvrage unique. Il est adapté à l’édifice qui l’abrite, à sa destination musicale et liturgique, à l’importance du budget qui a pu lui être consacré : par nature, l’orgue est fabriqué sur mesure et surtout à la main. C’est donc une fabrication qui occupe beaucoup d’artisans hautement qualifiés.
La musique de l’orgue est pour tous : fidèles, gens de passage, mélomanes. C’est un trésor à partager.
Anne Passot, Réseau Mondial de Prière du Pape