Ouvrir les routes de l’avenir
Claire R., Equipe France« Pour que chaque pays prenne les moyens nécessaires pour faire de l’avenir des enfants une priorité, particulièrement ceux qui sont en souffrance. »

Dans son discours au Corps Diplomatique le 7 janvier dernier, le Pape François rappelle les dégâts considérables causés par les guerres et dont les enfants sont souvent les premières victimes…
« ….Parmi les sans voix de notre temps, je voudrais rappeler les victimes des autres guerres en cours, spécialement de celle en Syrie, avec le nombre considérable de morts qu’elle a causé. Encore une fois, je fais appel à la communauté internationale afin qu’elle favorise une solution politique à un conflit qui verra à la fin seulement des vaincus. Il est surtout fondamental que cessent les violations du droit humanitaire, qui provoquent d’indicibles souffrances à la population civile, spécialement aux femmes et aux enfants, et frappent des structures essentielles comme les hôpitaux, les écoles et les camps de réfugiés, ainsi que des édifices religieux. […] Les jeunes sont l’avenir, et une tâche de la politique est d’ouvrir les routes de l’avenir. Pour cela, il est plus que jamais nécessaire d’investir dans des initiatives qui permettent aux prochaines générations de se construire un avenir, en ayant la possibilité de trouver du travail, de former une famille et de faire grandir des enfants ».
…Insistant sur la nécessité et l’urgence de protéger les enfants victimes tout autant des conflits armés que de pédocriminalité :
« A côté des jeunes, les enfants méritent une mention particulière, spécialement en cette année qui célèbre le 30ème anniversaire de l’adoption de la Convention sur les droits de l’enfant. Il s’agit d’une occasion propice pour une réflexion sérieuse sur les pas accomplis pour veiller sur le bien de nos petits et sur leur développement social et intellectuel, comme aussi sur leur croissance physique, psychique et spirituelle. Dans cette circonstance, je ne peux pas taire une des plaies de notre temps, qui malheureusement a vu comme protagonistes aussi divers membres du clergé. Les abus contre les mineurs constituent un des crimes les plus vils et les plus néfastes possible. Ils balaient inexorablement le meilleur de ce que la vie humaine réserve à un innocent, en causant des dégâts irréparables pour le reste de l’existence. Le Saint-Siège et l’Église tout entière s’engagent à combattre et à prévenir de tels délits et leur dissimulation, pour établir la vérité des faits dans lesquels sont impliqués des ecclésiastiques et pour rendre justice aux mineurs qui ont subi des violences sexuelles, aggravées par des abus de pouvoir et de conscience. »
Claire R., Equipe France