Pourquoi j’ai suivi les cours en ligne « Robots, éthique et société » ?
Sophie, Equipe France
Sophie a suivi un Mooc, cours en ligne, sur le sujet « Robots, éthique et société », elle nous partage ses découvertes. Ecoutons-la, cela va nous aider à entrer dans la réflexion et à prier
« Pour que les progrès de la robotique et de l’intelligence artificielle soient toujours au service de l’être humain. »
Un MOOC … ? « C’est mon quatrième MOOC depuis 3 ans. Il s’agit d’un « Massive Open Online Course », un cours en ligne, à distance qui permet d’acquérir et d’évaluer (Quizz et Certificat) des savoirs et compétences grâce aux vidéos hebdomadaires de divers spécialistes durant 4 à 8 semaines (2 heures par semaine et à son rythme).»
Pourquoi choisir ce thème ?
« ROBOTS, ETHIQUE et SOCIETE » Ce cours a été initié par un laboratoire de recherche rattaché à l’Université de Paris (IERHR : leur site Internet). Je travaille dans le secteur médico-social, où le questionnement éthique est précieux. C’est un domaine où je sais qu’on teste des robots pour aider des personnes âgées ou en situation de handicap.
Palier une déficience physique ou l’impossibilité d’un geste matériel, peut être réalisé par un robot, un automate (par exemple fermer une porte d’entrée pour sécuriser un accès), mais cela va plus loin lorsque la personne diminuée est seule avec un robot ‘intelligent’, comme un ordinateur qui bouge. Je m’interroge sur ces interfaces nouvelles et les limites, celles que je n’imagine pas vraiment non plus. La finalité d’une meilleure autonomie des personnes est évidente mais les modalités peuvent l’être moins. J’éprouve de la curiosité et l’envie de démystifier un peu cette question de l’intelligence artificielle au service des plus fragiles.
Le personnel médico-social manque dans tous les métiers d’interface au quotidien, à domicile ou en institution. Il y a de vrais besoins et des carences d’accompagnement. Alors bienvenus par ici les robots, et chiche ! »
Ce que j’ai réalisé ?
- « La technique est fascinante mais rien n’est tout à fait gratuit. Il nous faut perdre une certaine naïveté. Derrière la machine il y a un programme, un concepteur, une réponse par défaut, et toujours un risque.
- L’analyse psychologique de l’empathie relationnelle, et la recherche scientifique sur les mouvements corporels m’interpellent. La similitude recherchée pour créer des robots humanoïdes, faire croire aux émotions, à la sincérité de la relation, est assez impressionnante. L’anthropomorphisme fait réfléchir… Pourquoi ce besoin d’imiter ?
- Je prends conscience, qu’il en sera des robots, comme des voitures aujourd’hui. Pléthore ! Les asiatiques ont un temps d’avance en la matière. Comment vivre avec, à quel coût et pour quel bénéfice… ? On va découvrir au fur et à mesure les limites et les potentiels d’usage, par l’expérimentation et le pragmatisme.
- Le besoin d’encadrer juridiquement ou moralement ces innovations, avec des chartes (par ex. celle du labo IERHR), des protocoles, législations ou jurisprudences, me semble révélateur d’une certaine peur dans nos représentations, peut-être plus en Europe qu’ailleurs. »
En conclusion :
Le discernement va nous sauver, la faculté de penser par soi-même, c’est à dire peser le pour et le contre, mais aussi laisser une chance à toute nouveauté. Face à elle, il est impérieux de développer la conscience de ce qu’est la créature -image de Dieu-, autant que d’exceller dans l’imitation de sa réalité charnelle.
Sophie, Equipe France
Pour découvrir le MOOC suivi par Sophie