Refuser l’inacceptable
de la violence faite aux enfants
Paul Dima, et le Réseau Mondial de Prière du Pape en France « Prions pour que les enfants qui souffrent – ceux qui vivent dans la rue, les victimes des guerres, les orphelins – puissent avoir accès à l’éducation et retrouver l’affection d’une famille. »
Elle est longue, beaucoup trop longue, la liste des souffrances vécues par les enfants, près de nous ou dans le monde entier. Les causes sont diverses : violences familiales, séparation conflictuelle des parents, guerres avec leur lot de désastres qui s’abattent en premier sur les enfants – famine, manque de soins, familles à la rue sans espoir de logement -… On ne peut aussi oublier les enfants victimes de crimes sexuels, blessés pour longtemps, souvent à vie, au plus profond de leur être.
Ne cédons pas au découragement…
En nous demandant de prier pour les enfants qui souffrent, le pape François nous bouscule ; il insiste sur la responsabilité de chacun comme sur celle de la société tout entière : « Ceux qui ont le devoir de gouverner, d’éduquer, mais je dirais même tous les adultes, nous sommes responsables des enfants et chacun doit faire ce qu’il peut pour changer cette situation. » Faire ce qui est possible, c’est aussi pour chacun de nous chercher auprès du Seigneur dans la prière la force de ne pas céder à l’indifférence ou au découragement. Derrière chaque enfant qui souffre, nous rencontrons le visage du Christ.
…et laissons-nous interpeller
Ce défi nous rejoint et nous interpelle. Nous sommes tous en lien avec des enfants dans notre entourage ou plus loin, nous entendons tous des histoires de vie dramatiques, comme celles des enfants migrants par exemple. Une équipe de télé au Mans est allée à la rencontre de parents d’élèves et d’enseignants qui, à la rentrée scolaire, se sont laissés toucher puis se sont organisés en découvrant que, dans l’école de leurs enfants, des familles avec enfants vivaient à la rue. Prenons le temps de découvrir et de se laisser interpeller par ce qui a motivé leur engagement.
Après avoir vu ce reportage, je suis attentif à ce que je ressens : quelles réactions des parents d’élèves et des enseignants, quels mots ou attitudes m’interpellent ou font leur chemin en moi.
J’essaie de trouver les mots pour dire comment je reçois leurs paroles et leur engagement : admiration, crainte, espoir devant l’inacceptable… ?
Je peux confier au Seigneur celles et ceux qui refusent l’inacceptable de la violence faite aux enfants et s’engagent pour qu’ils puissent avoir accès à l’éducation et retrouver l’affection pour se reconstruire.
Paul Dima, et le Réseau Mondial de Prière du Pape en France
Je suis touchée par ce témoignage. Chaque fois qu’un enfant souffre, cela provoque en moi une révolte et aussi un sentiment d’impuissance . Merci à tous ceux qui se battent pour la protection des enfants.