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Home›Se laisser toucher par le défi›Témoignage›Trois conseils pour bien vivre le sacrement de réconciliation

Trois conseils pour bien vivre le sacrement de réconciliation

Équipe France
By Maelle Milan
7 mars 2021
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Sortir de la culpabilité pour se tourner vers le Christ et son amour, voilà l’objectif de la pédagogie suggérée par le Cardinal Martini, jésuite. Il propose de faire du sacrement une vraie rencontre entre deux personnes, le pénitent et le prêtre, et d’entrer dans un dialogue fraternel, au cours duquel celui qui se confesse puisse dire non seulement son péché, mais surtout une parole de vie venant du plus profond de lui.

Aboutissement d’une démarche en trois pas, un peu à l’image de la prière d’alliance d’Ignace de Loyola. Foin des listes de péchés à énumérer… Allons à la rencontre d’un frère qui écoute, et ouvre notre cœur à la joie de l’accueil du Père !

Ecoutons le Cardinal Martini !

« Il me semble qu’il s’agit avant tout d’un dialogue avec un frère qui représente l’Église, donc un prêtre, en qui je vois un représentant direct de Dieu ; un dialogue fait en priant ensemble, dans lequel je présente ce que je sens en moi, en ce moment : je me présente tel que je suis, devant l’Église et devant Dieu.

Reconnaître ce qui me donne la joie.

A mon avis, ce dialogue comporte essentiellement deux parties : la première que j’appelle  « confessio laudis », c’est-à-dire confession d’après le sens primitif du terme. Là aussi, on peut partir d’un paradoxe : s’il est chaque fois si pénible et si difficile de dire mes péchés, pourquoi ne pas commencer par les bonnes actions ? Saint-Ignace lui-même le suggérait dans les Exercices, prenant comme premier point l’action de grâces (Ex. SP. n°43) : « Seigneur, je veux d’abord te remercier parce que tu m’as aidé, telle chose a eu lieu, j’ai pu me rapprocher de telle personne, je me sens plus serein, j’ai dépassé un moment difficile, j’ai pu mieux prier. » Remercier Dieu de ce que je suis, de son don, sous forme de dialogue, de prière, de louange ; reconnaître ce qui maintenant, devant Dieu, me donne la joie : je suis content de telle ou telle chose, passée ou présente. Il est important que ces choses émergent devant le Seigneur : la reconnaissance de sa bonté pour nous, de sa puissance, de sa miséricorde.

Reconnaître ce qui me met mal à l’aise.

Cela fait, on peut passer à une « confessio vitae » que je définirais comme ceci : plus qu’une recherche et qu’une énumération de péchés formels, dire devant Dieu ce qui maintenant me met mal à l’aise, ce que je voudrais faire disparaître. Souvent, ce sont des attitudes, des façons d’être, plus que des péchés formels, mais au fond les causes sont les douze attitudes que répertorie saint Marc (Mc 7,21) : orgueil, envie, cupidité… qui émergent dans ces états d’âme. Ou bien, je dirai devant Dieu : « je regrette de ne pas pouvoir parler sincèrement avec telle personne, mon rapport n’est pas authentique avec tel groupe, je ne sais par où commencer. Je regrette de ne pas réussir à prier, je me sens mal à l’aise d’être pris par ma sensualité, par des désirs que je ne voudrais pas avoir, des fantasmes qui me troublent. » Je ne m’accuse peut-être d’aucun péché en particulier, mais je me mets devant le Seigneur et lui demande qu’il me guérisse. Il ne s’agit pas vraiment de mettre sur la table trois ou quatre péchés, pour qu’ils soient annulés, mais d’une immersion baptismale dans la puissance de l’Esprit : « Seigneur, purifie-moi, éclaire-moi, illumine-moi. » Je ne demande pas seulement dans cette confession, que soit annulé tel ou tel péché, mais que mon cœur soit changé, qu’il y ait en moi moins de lourdeur, moins de tristesse, moins de scepticisme, moins d’orgueil. Je ne sais peut-être par où commencer, mais je mets tout cela dans la puissance du Crucifié et du Ressuscité par la puissance de l’Église. De là, naît une prière qui peut être faite avec le prêtre : on peut réciter un psaume, une prière de la Bible, de remerciement ou de demande, ou même une prière spontanée sur laquelle une absolution sacramentelle vient comme la manifestation de la puissance de Dieu que je demande parce que je ne suis pas capable de m’améliorer tout seul. Je me remets une fois encore sous la croix, sous cette puissance qui m’a baptisé pour qu’une fois encore elle me reprenne en main.

Un dialogue pénitentiel

Voilà ce que j’entends par dialogue pénitentiel : ce n’est pas seulement un dialogue psychologique, ou une sorte de thérapie. Il n’est pas nécessaire que le confesseur me révèle les sources secrètes de mes fautes : cela pourrait aussi avoir lieu avec un spécialiste du cœur humain, mais même si le confesseur est une personne qui ne sait pas grand-chose du cœur humain, il peut toujours prier pour moi, sur moi et avec moi. Il s’agit de se soumettre à la puissance de l’Eglise et donc de retrouver la valeur du sacrement : je vais me confesser non pour sentir des choses intéressantes ou pour voir quel conseil, on me donne, mais parce que c’est moi qui dois me soumettre à la puissance de Dieu, et cela me suffit, me donne la joie et la paix. C’est donc, avec de nombreuses variantes possibles, une suggestion que je souhaitais vous donner. Il est clair que, de cette façon la confession peut durer longtemps, mais on l’affronte plus volontiers car l’on voit ce qu’elle signifie dans son chemin vers Dieu. A chacun d’entre vous, le Seigneur aura probablement suggéré d’autres formes qui pourront être communiquées utilement en tant qu’expériences, car elles pourront en aider d’autres. »

Extrait de l’Osservatore Romano, 21.02.1995

Pour en savoir davantage sur le Cardinal Carlo Martini

Éminent intellectuel, spécialiste de la Bible, théologien, auteur de dizaines de livres et contributions théologiques diverses le cardinal Martini, jésuite, est l’une des figures les plus importantes de la vie de l’Église des trente dernières années.

Né à Turin le 15 février 1927, Carlo Maria Martini entre dans la Compagnie de Jésus (jésuites) à 17 ans en 1944. Exégète de formation, Paul VI l’avait désigné, en 1969, recteur de l’Institut biblique, où il était resté jusqu’en 1978, puis de la prestigieuse Université pontificale grégorienne.

Dès 1979, Jean Paul II l’avait nommé archevêque de Milan, le plus grand diocèse d’Europe, qu’il dirigea pendant 22 ans. Il fut créé cardinal en 1983. Entre 1987 et 1993, il a également présidé le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE).

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