Trois pas dans la bible
L’eucharistie,
don et vie du Christ pour la vie des hommes
Père Jean-Marie Dezon, diocèse de Gap, Réseau Mondial de Prière du Pape en France Prions afin que les catholiques mettent au centre de leur vie l’Eucharistie qui transforme en profondeur les relations humaines et ouvre à la rencontre avec Dieu et avec les frères et sœurs.
Le mot « eucharistie », qui signifie en premier lieu reconnaissance, gratitude, a également pris, peu à peu, le sens d’action de grâce ; cette action de grâce qui, à l’égard de Dieu, prend ordinairement la forme d’une prière, bénédiction célébrant les « merveilles de Dieu ».
C’est le mot « eucharistie » qui a prévalu dans l’usage chrétien pour désigner l’action instituée par Jésus à la veille de sa mort. C’est en effet au cours du dernier repas pris avec ses disciples, qu’à travers les signes du pain et du vin, le Christ a signifié le don de sa vie au Père et au monde. Mais ce qui se produit au cours de ce repas, et qui est totalement neuf, c’est que Jésus présente sa mort prochaine comme un sacrifice. En mangeant le pain, son corps immolé, et en buvant le vin, son sang répandu pour la multitude, ses fidèles communieront à son sacrifice, faisant leur son offrande d’amour et bénéficiant du retour en grâce qu’elle opère.
Merveille d’amour à laquelle les chrétiens participent en s’unissant par la communion au Corps du Seigneur et, en lui, à tous ses membres (1 Co. 10,14-22).
Sacrement du sacrifice du Christ, l’eucharistie est le sacrement de la charité, de l’union dans le Corps du Christ.
Premier pas : Une action de grâce qui est due au Seigneur

« Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? Je lèverai la coupe de la victoire et j’appellerai le Seigneur par son nom ; j’accomplirai mes vœux envers le Seigneur, et en présence de tout son peuple. » Psaume 116,12-14
Dans sa prière, le psalmiste fait mémoire des actions du Seigneur et des merveilles qu’il a accomplies en sa faveur. En retour il présente à Dieu son offrande et redit, au milieu de ses frères et avec eux, son désir de fidélité envers l’Alliance d’amour scellée pour toujours.
Quelle est mon action de grâce ? Quelle est ma reconnaissance de l’action du Christ dans ma vie et dans le monde ? Quels sont mes lieux de célébration, mes lieux de fidélité et d’accueil de ses appels ?
2ème pas : Se servir les uns les autres

« Jésus se lève de table, dépose son vêtement et prend un linge dont il se ceint. Il verse ensuite de l’eau dans un bassin et commence à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. » Jean 13,4-5
Alors que tous les évangélistes font le récit du dernier repas de Jésus la veille de sa Passion, saint Jean est le seul à rapporter la scène du lavement des pieds. Jésus se tient à genoux aux pieds de ses disciples, et leur recommande de se mettre aussi au service les uns des autres. Eucharistie et service fraternel sont donc intimement liés, et ne sauraient aller l’un sans l’autre.
La célébration de l’eucharistie est-elle pour moi une nourriture intérieure qui me fortifie et m’aide à me mettre au service de mes frères, dans l’Esprit d’unité et de communion, et en témoignant de l’amour de Dieu ? Comment la célébration régulière de l’eucharistie interpelle-t-elle ma vie de tous les jours ?
3ème pas : Un seul pain, un seul corps

« La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-elle pas une communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons n’est-il pas une communion au corps du Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous sommes tous un seul corps : car tous nous participons à cet unique pain. » 1 Corinthiens 10,16-17
S’adressant aux chrétiens de Corinthe, l’apôtre Paul invite à célébrer comme il convient le repas du Seigneur. Le mot « communion » évoque un partage intime, mais aussi une association, une participation. Par ce repas, nous participons au corps et au sang du Christ, nous sommes associés à l’offrande de sa vie, à sa mort et à sa résurrection.
Quelle place la célébration de l’eucharistie a-t-elle dans ma vie ? L’eucharistie est-elle pour moi communion à la vie et à l’offrande du Christ ? Est-elle communion avec mes frères et sœurs, source d’unité et de charité ?
Jean-Marie Dezon, prêtre du diocèse de Gap
Après une vie d’aventure ( au prix des assédics) J’ai entamé ma conversion : cela fait et il y a33.ans. D’innombrables tribulations , sont en ma m »moire..Et quand je fais le tour de certaines oeuvres :à dire:
indication pour que l’on démine la plage d’Arcachon. puis service ,en bilocage , pour les constructions des passages pour piétons. Et puis prises des premières photos contre le tabagisme passif. l’enfumement des proches. les graves AVC. J’aimerais que la science découvre Son travail régénérateurs des spermatozoides , pour les personnes déclarées impuissantes avec ce tabac particulièrement ceux encore jeunes d’age. Car avec ce plaisir destructeur , ne’ serait-ce pas possible marche-arrières sur les condamnations médicales. comme rien d’impossible à la Volonté d’Etre……